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Festival de Ménigoute


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Rassembler plutôt que diviser

Au cœur d’une actualité politique déterminante en France, le Festival de Ménigoute a tenu à rappeler les fondements mêmes de son existence, en deux mots : vivre ensemble. C’est penser chacune et chacun, individuellement, pour tout à chacune et chacun, collectivement.

Le Festival de Ménigoute initié par Dominique Brouard, comme Sea Shepherd autour de Paul Watson, font partie de ces projets qui ont su fédérer autour d'eux et nourrir l'espoir d'un monde meilleur, respectueux du trésor commun qu'est la Nature. La clé est de ne jamais oublier toutes les équipes soudées, et les communautés de bénévoles essentielles, qui perpétuent l'émulation propre au vivant. L'union est ce qui reste, un écho d'organismes vivants à d'autres, une profonde empathie. C'est toujours un barrage contre l'injustice, l'égoïsme et l'obscurantisme.



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RENCONTRE AVEC DOMINIQUE BROUARD, FONDATEUR DU FESTIVAL DE MÉNIGOUTE ET PLUS ENCORE

À l'origine d'un microcosme de passionné.es du vivant et de la réunion d'optimistes de nature autour de Ménigoute : Dominique Brouard. Ce sont des impulsions, une incubation de talents, de précieuses interconnexions. Et ce n'est pas une mince affaire que de porter un rêve, alors c'est naturellement plus léger quand nous sommes plusieurs à nous y mettre. Cultiver la curiosité et l'encourager, c'est faire en sorte d'apporter tous les moyens nécessaires pour envisager une égalité des chances.

Centre Permanent d'Initiatives pour l'Environnement, festival international de films sur la nature, société de production de documentaires, école d'apprentis cinéastes animaliers unique en Europe, bibliothèque débordante de savoirs sur l'écologie… Il n'y a pas à convoquer la magie, elle se présente d'elle-même lorsque les conditions sont réunies. (Re)découvrons le parcours de Dominique Brouard et les ingrédients qui ont mené à ces créations complémentaires dans les Deux-Sèvres.

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DOMINIQUE BROUARD © FESTIVAL DE MÉNIGOUTE

ENCHANTÉ.E !

Le privilège de la curiosité

Je suis né en 1955, j'ai grandi dans la petite commune de Vicq-sur-Gartempe dans la Vienne. Nous habitions à l'extrémité du bourg avec mes parents, mon frère et ma sœur, à quelques centaines de mètres d'une belle rivière, la Gartempe. Très jeune, j'ai eu de nombreuses activités de nature qui me passionnaient : autour de la ferme, près de la rivière où je me baignais, mais aussi le long des chemins qui partaient de la maison et menaient vers des balades en forêt. Seul ou accompagné, souvent avec ma chienne Diane, une adorable malinoise.

Papa et maman se sont connus en Allemagne en 1944. Ma mère polonaise, déportée. Mon père, prisonnier. Pendant sa captivité, mon père avait un ami en détention, Henri Jeannel. C'était un Saint-Cyrien, un jeune lieutenant, qui a été capturé comme lui. Ils sont restés amis jusqu'au tout dernier moment. Lui et son épouse, Colette Jeannel, n'avaient pas d'enfant. Ma sœur et moi allions passer une bonne partie de nos vacances d'été aux Sables d'Olonne, en Vendée, où ils avaient une résidence. Tous les ans, jusqu'à l'âge de 14 ans, j'ai eu le privilège de partir en vacances à la mer et de découvrir de nouvelles activités, ce qui n'était pas le cas de beaucoup de gamins de mon âge.

Henri Jeannel était un passionné de films. Il montait en Super 8, ça m'a permis de me familiariser très tôt à ce genre d'outils. J'étais curieux de toutes ces choses-là, mais il ne suffit pas de l'être. Parfois nous avons la curiosité, mais pas la possibilité d'accéder à ce qui nous rend curieuse et curieux. Il est parti très tôt à la retraite et a voyagé dans le monde entier, notamment dans des endroits qui étaient proscrits, comme l'Ex-Yougoslavie, la Turquie, l'Iran, la Russie... Il a partagé tout ça avec notre famille. J'ai eu le privilège de voir des choses que d'autres ne voyaient pas. Aujourd'hui, j'ai toute sa cinémathèque, un stock de pellicules, et un appareil pour les numériser.

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© JACQUES GILLON

L'intérêt socioculturel

Avant, pendant et après 68, c'est mon adolescence et je bénéficie d'une super équipe pédagogique au collège de La Roche-Posay. Je participe modestement au début des activités de la Maison des jeunes et de la culture là-bas. J'y pratique le théâtre avec d'autres. Je fais partie du spéléo-club en pratiquant l'escalade sur des rochers-école de très bons niveaux. Je m'occupe de la partie équitation, avec une camarade de collège, cavalière comme moi. Les enseignantes et les enseignants sont remarquables avec un fort engagement sur le plan politique.

1974, j'ai 19 ans, et un ami avec qui je fais de la musique me demande pourquoi je ne viendrais pas suivre un stage d'Animateur de Centres de Vacances. Je n'ai pas spécialement envie de m'occuper d'enfants, mais au moment où il me le demande, je suis sans doute disposé à m'ouvrir à d'autres choses, j'accepte. On me demande de déposer mes vœux de séjours de centres de vacances, j'inscris juillet à la montagne et août à la mer. Mes vœux sont exaucés et, bien que ce ne soit pas prévu, je rencontre ma dulcinée, Marie-Christine, lors de mon tout premier séjour.

Les responsables de centres de vacances me demandent si j'aimerais en faire mon travail, m'expliquent ce qui se fait dans le domaine des Sciences Sociales et Culturelles et les formations qui existent. Ça m'interpelle car je m'ennuie sérieusement en génie mécanique à l'IUT où j'étudie. J'annonce à mes parents que j'ai envie de changer de cap. Mon père me répond "Écoute, je ne sais pas ce que c'est ton truc d'animateur socioculturel, mais il me semble que ça te convient bien… Alors vas-y !".

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© CAMILLE GAUTHERON

1976, nous partons à Gèdre dans les Hautes-Pyrénées faire la suite du Brevet d'Aptitude aux Fonctions d'Animateur (BAFA) avec Christine, une qualification en montagne avec en point d'orgue l'ascension du Vignemale par les crêtes. Une proposition de travail à Chamrousse se présente, mais nous décidons de ne pas y répondre tout de suite. D'abord Chamonix, les Alpes, puis un périple en Angleterre. L'envie de stabilité nous rattrape, nous retournons vers la proposition à Chamrousse et faisons l'essai de quinze jours. Au bout d'une année, nous sommes titularisés dans la fonction publique territoriale.

Notre mission est de faire découvrir la nature, la faune, la flore et les activités de montagne aux enfants de la ville de Lyon, à Chamrousse. Cinq années se passent là-bas, dont trois à préparer en alternance le Diplôme d'État relatif aux Fonctions de l'Animation socio-culturelle. Nous combinons nos intérêts à notre travail. Un laboratoire photographique est mis à disposition et je suis le seul à m'en servir, j'y passe des nuits entières. Pour une épreuve culturelle, je choisis le cinéma animalier. J'organise un événement et invite Michel Terrasse à venir pour l'occasion, la presse locale couvre ce que je fais. C'est une époque folle !

photoMICHEL TERRASSE ET DOMINIQUE BROUARD © FESTIVAL DE MÉNIGOUTE

Créations gâtinaises

1981, notre petit garçon naît, nous quittons la montagne. J’ai clairement réalisé un rêve de gamin, celui de pouvoir vivre et travailler à la montagne, mais Christine et moi avons envie de réaliser d’autres choses. Mes parents nous donnent la maison de mon grand-père à Vicq-sur-Gartempe. Après avoir cherché du travail, nous déposons une demande de visa de travail auprès de l’Office franco-québécois pour la jeunesse, mais c’est finalement en Gâtine que nous restons tant nous y sommes bien accueillis.

La gauche était arrivée au pouvoir en France, avec une multitude de facilités pour développer les activités éducatives et culturelles. Le Centre Socioculturel du Pays Ménigoutais profite de cette aubaine et me recrute. Cinq ans plus tard, l'équipe dont je fais partie compte une dizaine de personnes. Avec toutes les informations que j’ai collectées plus tôt, je propose la création d’un Centre Permanent d’Initiatives pour l'Environnement (CPIE) aux Châteliers, anciennement à Coutières. Puis le Festival International du Film Ornithologique de Ménigoute. Puis la société de production FIFO Distribution. Puis l’Institut Francophone de Formation au Cinéma Animalier de Ménigoute (IFFCAM). Puis, plus récemment, le projet d’une bibliothèque dédiée aux oiseaux et à l’écologie au Château Boucard de Ménigoute.

Ce sont des rencontres qui m'ont aidé. C'est quelque chose que je répète souvent, mais je le pense très sincèrement : on peut avoir les meilleures idées du monde, si on est tout seul on ne s'en sort pas. J'ai eu une chance remarquable d'avoir fait de très belles rencontres tout au long de ma vie. Le premier président du Festival de Ménigoute avait une formule disant que j'étais une locomotive et que Christine était mon carburant. Être entouré, ça donne du sens à ce qu'on fait.

photo DIDIER GUILBARD, MARIE-CHRISTINE BROUARD, JACQUES PERRIN ET DOMINIQUE BROUARD © FESTIVAL DE MÉNIGOUTE

Un engagement évident

J'ai toujours été engagé sur les questions liées à l'écologie et je considère qu'il y a plusieurs manières d'en parler. J'ai envie d'aborder le sujet par la connaissance, par la sensibilisation, et non par la violence. Ce qui comptait pour mon père, et qu'il m'a transmis, c'est qu'on trouve des personnes généreuses, brillantes et capables de partager des visions sociales dans l'espace républicain. J'ai été assistant parlementaire d'un député centriste, et aujourd'hui, je viens de présider le comité de soutien de Delphine Batho, présidente de Génération Ecologie. Je ne pense pas avoir fait de prosélytisme tout au long de mon parcours professionnel, néanmoins, j'ai toujours affirmé un certain nombre de repères qui me semblent indispensables.

Aujourd'hui, j'ai un peu plus envie d'afficher une orientation politique parce que je trouve que la situation n'a jamais été aussi grave. Entre les deux tours de ces dernières élections législatives, j'ai échangé avec des personnes qui étaient profondément blessées par les résultats électoraux dans leurs communes, s'interrogeant sur ce que nous avions bien pu faire pour arriver à un résultat comme celui-là au premier tour. J'ai un peu le même sentiment, savoir le pourcentage qui se met sous l'aile du rassemblement national, ça m'affecte énormément.

La différence est quelque chose qui m'a profondément marqué dans ma vie. Ma mère venait de Pologne, mes parents se sont mariés en Allemagne après la guerre. Le fait d'être venu d'ailleurs, ce n'est pas sans remarques désobligeantes, surtout quand on habite dans un petit village. Il faut nécessairement être au-dessus de tout ça. Ça résonne forcément avec l'actualité et mon engagement d'aujourd'hui. Quand je pense à un certain nombre de professions qui bénéficient de manière abondante des subsides de la Commission Européenne et qui vont voter pour un parti qui injurie l'Europe à tour de bras, je trouve ça honteux.

La gratitude est une dimension qui devrait être plus valorisée selon moi. Ça ne veut pas dire l'allégeance, pas du tout, ça veut dire la reconnaissance. C'est un aspect qui, me semble-t-il, se délite. De plus en plus, j'ai le sentiment d'une société mondialisée marquée par l'accroissement de l'envie de capitalisme individuel, qui se perd au dépend de l'intérêt général et du bien être de toutes et de tous.

L'EXPÉRIENCE AU FESTIVAL DE MÉNIGOUTE

La rencontre faite au Festival de Ménigoute

Michel Rocard ! C'est quelqu'un pour qui j'avais de l'admiration, je le trouvais brillant, et il me l'a confirmé. C'est aussi l'une des plus belles soirées partagées après sa conférence au Festival de Ménigoute avec André Dulait, Philippe Chadeyron, Delphine Batho, Christine… Des personnes intelligentes qui ne sont pas forcément sur la même longueur d'ondes, mais qui ont une démarche et un esprit qui peuvent participer à améliorer tout ce qui ne va pas dans cette société.

photo MICHEL ROCARD © FESTIVAL DE MÉNIGOUTE

L'oeuvre découverte au Festival de Ménigoute
Le Retour du Bouldras, de Michel Terrasse (1987).
D'une part, c'est l'une des premières grandes histoires de réussites en matière de conservation des espèces. D'autre part, c'est un film qui a été réalisé par quelqu'un à qui je dois beaucoup. La soirée de projection a été l'une des plus belles du Festival de Ménigoute pour moi. C'est la première rencontre avec Allain Bougrain-Dubourg, venu animer une soirée à l'issue de la projection, en présence de Robert Hainard, qui est un mythe pour les naturalistes.

photo ROBERT HAINARD ET ALLAIN BOUGRAIN-DUBOURG © FESTIVAL DE MÉNIGOUTE

POUR ALLER PLUS LOIN

La recommandation
Se rappeler d'où l'on vient et où l'on veut aller.

L'actualité
Nous prenons de l'altitude, à 1 800 mètres, avec les izards, les gypaètes et les vautours. C'est un retour dans les confins du Parc des Pyrénées, un endroit où nous venons depuis 40 ans avec Christine. Du côté de Ménigoute, nous venons de produire avec FIFO Distribution le livre des 40 ans du Festival de Ménigoute, Des enfants du FIFO. Christian Proust y fait témoigner 14 jeunes personnes passées par Ménigoute, des récits et des horizons divers et variés, mais toujours une histoire de rencontres et de liens qui se tissent.



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L'UE ADOPTE LA LOI SUR LA RESTAURATION DE LA NATURE

photo © LPO

Le mois dernier, les États de l'Union Européenne ont adopté in extremis le Règlement européen sur la restauration de la nature. Un des enjeux est de restaurer au moins 20% de la superficie terrestre et maritime de l’UE avant 2030 et plus de 90% des habitats naturels considérés comme dégradés d’ici 2050. Ce succès est surtout celui d’une mobilisation citoyenne massive avec plus d'un million de signatures, des appels répétés de plus de 6 000 scientifiques et de centaines d’entreprises et d'organisations de la société civile. C’est une avancée historique en faveur de la biodiversité pour la coalition #RestoreNature, composée de BirdLife Europe (dont la LPO est son représentant en France), ClientEarth, EEB et WWF.


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SOUTIEN AU MILITANT PAUL WATSON

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PAUL WATSON © FESTIVAL DE MÉNIGOUTE

Dix ans plus tôt, le capitaine Paul Watson rassemblait une marée humaine à Ménigoute pour une conférence sur la défense des écosystèmes marins, essentiels à toute vie sur Terre. Ce 21 juillet dernier, il a été arrêté au Groenland alors qu’il était en route pour empêcher de nouveaux massacres de baleines. Le Festival de Ménigoute soutient Paul Watson ainsi que l’association Sea Shepherd qu’il a fondée et qui est présente chaque année au forum du Festival. Une pétition, mise en ligne par le journaliste Hugo Clément, peut être signée pour appuyer la demande de libération de ce fervent défenseur des océans et éviter son extradition vers le Japon, à l’origine de ce mandat d’arrêt.



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PAS DE FESTIVAL SANS BÉNÉVOLES

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© FESTIVAL DE MÉNIGOUTE

Nous ne le rappellerons jamais assez : la force d’une idée passe par le collectif ! Cette année, le Festival de Ménigoute lance un nouvel appel à bénévoles afin de consolider nos joyeuses troupes. La volonté est d’ouvrir les portes de l’événement et de brasser les générations, parfois présentes depuis le tout début. Rejoignez notre équipe de bénévoles !



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APPELS À PROJETS

L’appel à films est clôturé pour cette édition, mais les appels à projets de films sont ouverts ! Ce n’est pas une, mais deux opportunités de proposer des dossiers de films engagés pour la cause environnementale, de bénéficier d’un accompagnement professionnalisant et de diffuser son œuvre en avant-première lors de la prochaine édition du Festival de Ménigoute. Réalisatrices et réalisateurs, découvrez les informations détaillées pour inscrire votre projet de film à ces véritables tremplins professionnels :

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Participez à l’appel à projet Film Documentaire Nature France 3 Nouvelle-Aquitaine
(jusqu’au 20 septembre 2024)


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Participez à l’appel à projet Film Nature Ushuaïa TV
(jusqu’au 15 septembre 2024)




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DES CHANTEURS D’OISEAUX

Celles et ceux qui viennent au Festival de Ménigoute ont sûrement déjà entendu le public s’essayer à l’imitation de chants d’oiseaux entre les séances de films… Cette édition fait la part belle à cette tradition qui s’annonce être un véritable spectacle ! Le duo professionnel Les Chanteurs d’Oiseaux fera l’ouverture officielle de la première soirée de cette 40e édition du Festival de Ménigoute le mardi 29 octobre à 20H. Entre récits étonnants et bluffantes reproductions de chants d’oiseaux, Jean Boucault et Johnny Rasse promettent un voyage poétique. Prenez vos places pour le spectacle Perchés sur notre billetterie en ligne ou par réservation !

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UN ÉTÉ ARIDE-HUMIDE

photo EXPOSITION ARIDE-HUMIDE ET ANNE-CÉCILE MONIER © FESTIVAL DE MÉNIGOUTE

Profitez tout l'été, et plus encore, de l'exposition extérieure Aride-Humide en place à Ménigoute ! L'inauguration a eu lieu ce début de mois lors des Soirées du Patrimoine de Gâtine en présence des artistes. Le Festival vous invite à partir à la découverte de ces fabuleux clichés de nature avant de se retrouver à la rentrée. Bel été sur nos chemins bocagers.



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FIFO Distribution propose en avant-première le livre des 40 ans du Festival de Ménigoute, Des enfants du FIFO, comprenant des témoignages de jeunes personnes passionnées de nature recueillis par Christian Proust.

Disponible chez fifo-distribution.com !




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Le Festival de Ménigoute sur Internet

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Juillet 2024 -  Archives des anciennes newsletters  -  Conception : Tabula Rasa

L’association MAINATE organise le Festival International du Film Ornithologique de Ménigoute

FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MÉNIGOUTE
Association MAINATE, 16 bis, rue de Saint Maixent - BP 10 005 - 79340 Ménigoute
Tél. : 05 49 69 90 09 - contact@menigoute-festival.org
https://www.menigoute-festival.org